Quel que soit leur métier, la pandémie de COVID-19 a changé le quotidien des collaborateurs et particulièrement de ceux d’Air Liquide Healthcare. Ils ont su s’adapter et se surpasser pour répondre à l’urgence et accompagner au mieux les soignants et les patients. Témoignages de certains d’entre eux.
Ahmed Osman
Technicien maintenance et installations cryogéniques, Airgas, New York, États-Unis
Cheng Chufu
Responsable projet à l’usine Huaerwen, Air Liquide Chine à Wuhan
Faïçal Id Hamou
Responsable national conseillers services hospitaliers chez Air Liquide Healthcare, France
Francesco Montresor
Opérateur de maintenance, Air Liquide Italie
Laurence Mouchel
Infirmière conseil, VitalAire, France
Sébastien Francese
Ancien technicien maintien à domicile et employé de stock, Orkyn', France
Fernando Augusto Bucci
Expert en installations et projets médicaux, Air Liquide Brésil
Quelle est votre fonction au sein d’Air Liquide ?
Je suis spécialiste clinique chez Air Liquide Healthcare / VitalAire et je travaille au sein de l’équipe des affaires cliniques. Ma fonction consiste à fournir un soutien clinique dans le cadre de notre offre de gaz médicaux et de notre ventilateur médical mobile, le Monnal T60. Je dispense également des formations aux professionnels de santé sur ces dispositifs médicaux, et j’assure une assistance par téléphone et une aide au dépannage 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 auprès des praticiens qui utilisent notre dispositif d’administration dans le cadre du traitement des vies vulnérables au monoxyde d’azote inhalé, un vasodilatateur pulmonaire.
Pendant la crise du COVID-19, comment avez-vous réinventé votre quotidien et votre façon de travailler ?
Mon emploi du temps a été chargé ! Ayant deux enfants, je devais m’occuper d’eux tout en réalisant mon travail quotidien, qui consistait à répondre aux besoins urgents en équipements de soins intensifs afin de lutter contre la pandémie. La forme grave de COVID-19 peut entraîner un syndrome de détresse respiratoire aiguë, une affection nécessitant le recours à une assistance respiratoire telle que l’oxygène, la ventilation mécanique ou le monoxyde d’azote inhalé. Étant donné que tous ces produits font partie de notre gamme dans le cadre des soins intensifs, la demande en soutien clinique a considérablement augmenté. Nous avons dû faire preuve de flexibilité et déployer rapidement un plus grand nombre de dispositifs, en nous rendant sur place pour leur installation. La hausse du recours au monoxyde d’azote inhalé a également entraîné des besoins accrus en soutien technique et clinique ainsi qu’en dépannage. Enfin, nous avons déployé un grand nombre de ventilateurs de transport Monnal T60 chez de nouveaux clients, c’est-à-dire de nouveaux utilisateurs qui n’avaient jamais été formés à cet appareil.
Quels défis avez-vous rencontrés ?
L’un de mes plus grands défis a été de dispenser les formations, de répondre aux questions d’ordre clinique et de veiller au bon déroulement de la mise en place des nouveaux comptes sans être présente physiquement. Nous avons dû nous montrer créatifs afin d’assurer un soutien à distance. Nous avons, par exemple, créée, en l’espace d’une semaine, une vidéo destinée aux praticiens qui reproduisait une formation complète en personne. Nous avons également organisé des webinaires ainsi que des séances de « questions et réponses » pour répondre à l’ensemble de leurs questions sur le plan technique et clinique.
Quelle est votre plus grande fierté ?
C’est certainement de faire partie d’une équipe exceptionnelle qui joue un rôle très important dans cette guerre contre le COVID-19 ! Nous avons été en mesure d’apporter notre aide aux praticiens à la fois sur le plan clinique et technique. Le but étant de veiller au traitement et à l’utilisation appropriés de nos produits par le personnel de première ligne et, par là même, d’aider à sauver des vies, et ce, 24 heures sur 24.
Une fois que la crise sera derrière nous, qu’allez-vous changer dans votre vie quotidienne ?
Je vais incontestablement être plus prudente dans mes interactions avec les autres. Étant donné la rapidité avec laquelle un virus peut se propager, je réfléchirai sûrement à deux fois avant de serrer une main et je ferai plus attention au maintien d’une distance de sécurité avec les autres personnes.