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Impression 3D : une success story en couches multiples

Publié le 27 mars 2024

3 minutes

Vision

La fabrication additive métallique, ou impression 3D métal, consiste à construire des pièces métalliques couche par couche, à partir de modèles numériques 3D. Cette technologie en plein essor vise un large éventail d’applications et ouvre un potentiel d’innovation considérable en offrant une grande liberté dans la conception et la personnalisation des pièces. Les applications vont du domaine médical à l’aéronautique, au spatial et à l’automobile, en passant par l’outillage industriel ou encore le secteur de l’énergie.

Les gaz industriels jouent un rôle clé dans ce procédé, agissant sur la qualité des pièces et la sécurité des opérations. Air Liquide propose des solutions tout au long de la chaîne de valeur : de l'atomisation gaz pour la production de poudres métalliques au procédé de fabrication additive lui-même, en passant par les traitements thermiques et le nettoyage des pièces.

Action

L’une des principales techniques de production des pièces métalliques est la fusion sur lit de poudre, qui consiste à faire fondre et superposer de fines couches de poudres métalliques. Ce processus industriel nécessite de gros volumes de gaz et génère ainsi une forte croissance de la demande, qui devrait augmenter de 20 % ou plus d’ici 2027(1)

Dans ce secteur, ArcelorMittal occupe une place particulière parmi les clients du Groupe. Le géant de la sidérurgie développe en effet une nouvelle activité axée sur les poudres d’acier pour la fabrication additive avec sa gamme AdamIQTM. Dans l’industrie automobile, par exemple, des couches de revêtement sont ajoutées sur les disques de freins afin de prolonger leur durée de vie et de réduire les émissions de particules lors du freinage. Une action qui s’inscrit dans la lignée de la réglementation « Euro 7 » de l’Union européenne visant à réduire les émissions de polluants atmosphériques du transport routier.

Air Liquide collabore également avec ArcelorMittal sur l’atomisation gaz pour produire des poudres métalliques répondant aux normes des secteurs de l’aérospatial, l’automobile ou encore de la santé, qui nécessitent des poudres sphériques de haute qualité. Ce procédé consiste à souffler des gaz neutres tels que l’argon et l’azote sur un filet de métal liquide pour créer les poudres. Ces gaz bas carbone certifiés ECO ORIGINTM sont alignés avec la stratégie XCarbTM d’ArcelorMittal pour une fabrication métallique durable. Au-delà de la fourniture de gaz, Air Liquide s’appuie sur son expertise des gaz et sur ses connaissances en fabrication additive métallique pour optimiser les procédés de son client. Air Liquide et ArcelorMittal travaillent conjointement à la définition de spécifications techniques, à des projets d’innovation et sur une vision commune en matière de perspectives et d’opportunités qu’offre ce marché.

+20 % de la demande en gaz industriels d’ici 2027 pour le secteur de la fabrication additive⁽¹⁾

« L’impression 3D est encore un marché émergent de l’industrie manufacturière : elle vise des applications à haute valeur ajoutée. En allégeant les pièces aéronautiques par exemple, ce procédé contribue à réduire l’empreinte carbone du secteur. Elle s’ajoute aux techniques traditionnelles de fabrication et renforce notre portefeuille de technologies. Chez Air Liquide, nous sommes fiers de participer à son développement. »

Fabien Januard
Responsable du réseau international d’experts de l’activité Industriel Marchand d’Air Liquide

(1) Rapport AMPOWER 2023 sur la fabrication additive.