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Comment le sport influence-t-il la vie professionnelle ? Découvrez l'histoire de Baptiste Amar, ancien athlète Olympique

Publié le 11 juillet 2024

4 minutes

Air Liquide est une grande équipe de talents aux multiples facettes. Après avoir rencontré Elys Lai, une plongeuse qui pratique l'apnée à Singapour, et Stéphane Pusiol, qui a été sept fois champion de France de saut en longueur, poursuivons notre série de portraits de collaborateurs passionnés de sport. Place à Baptiste Amar, ancien joueur professionnel de hockey sur glace. Aujourd’hui responsable projets MTO (Fabrication à la demande) en France, il nous raconte son parcours exceptionnel et sa relation au sport.

Le hockey sur glace est considéré comme le “sport collectif le plus rapide au monde”. Baptiste Amar a commencé ce sport à six ans, à l’âge où les enfants apprennent à lire. Un démarrage très jeune, qui s’explique par la difficulté technique qui caractérise ce sport, qui nécessite maîtrise du patinage, maniement de la crosse et bonne condition physique. Bien qu’il ait pratiqué de nombreux autres sports à Gap dans les Hautes-Alpes (en France) dont il est originaire, c’est le hockey qu’il a toujours privilégié. « Je n’avais pas prévu de devenir joueur professionnel, mais je voulais jouer au hockey le plus longtemps possible. C’est ainsi que j’ai organisé mon parcours, en trouvant une école qui me permette de concilier études et pratique sportive », explique Baptiste.

Il est recruté à 18 ans par le Lyon Hockey Club et commence sa carrière de sportif professionnel, tout en intégrant en parallèle une école d’ingénieur, l’INSA, dans la même ville. Il passe ensuite deux ans aux États-Unis, dans une université près de Boston (Massachusetts), où il étudie et perfectionne sa pratique dans un pays où le hockey sur glace est une vraie institution. Il part ensuite jouer pendant un an en Suède, autre grande nation du hockey sur glace, pour le club de Rögle.

En 1999, il rejoint l’équipe de France et a la chance de représenter le pays aux Jeux Olympiques de Salt Lake City, en 2002. « Une expérience extraordinaire. Rencontrer tous ces athlètes et vivre l’ambiance du village olympique a été unique. » Ses plus beaux souvenirs ? « Il n’y a pas un moment en particulier, mais ce qui m’a marqué, c’est de dépasser mes limites, d’atteindre avec mes coéquipiers les objectifs fixés. » 

Depuis 2014, Baptiste ne pratique plus le hockey à un niveau professionnel mais le sport reste très important dans sa vie. Sa pratique du sport lui a en outre inculqué l’engagement, le goût du challenge, la connaissance de soi et de ses motivations. Un bagage qui l’a aidé lorsqu’il a dû se reconvertir. 

Quand il pense à son parcours professionnel hors norme, il partage : « J’ai eu la chance de vivre une première vie professionnelle qui était une passion. On parle de “petite mort”, quand un sportif professionnel doit arrêter le haut niveau, et je suis très fier d’avoir réussi à anticiper ce moment et réussi ma reconversion. J’aime mon travail actuel d'ingénieur chez Air Liquide. Il n’y a pas eu un seul jour où je me suis levé malheureux d’aller travailler. Les difficultés rencontrées dans l’avancement de mes projets sont autant de challenges qui me motivent et m’engagent, car cela me rappelle un peu les compétitions de hockey sur glace. J’aime aller jusqu’au bout. »

Ses prochains challenges ? « Continuer à profiter du sport en plein air jusqu’à mes vieux jours. Pour cela, je fais attention à l’intensité de ma pratique et aux douleurs héritées de mon passé de joueur professionnel. Le corps des sportifs de haut niveau s’use plus vite ! » Baptiste chausse encore les patins deux fois par semaine pour entraîner l’équipe de son fils. « Je fais aussi de la course à pied, du squash, de la randonnée, du ski. Le sport fait toujours partie de mon quotidien, avec une pratique sportive tournée sur la santé, l’entretien physique, la souplesse, et bien sûr le plaisir. Le sport me permet aussi de me défouler en pensant à autre chose. » Cet ancien athlète utilise toujours les exercices de préparation mentale, appris quand il faisait de la compétition, face aux situations stressantes rencontrées dans le cadre de son travail. Ces techniques l’aident à évacuer le stress et à se mettre dans un état d’esprit constructif. Qu’il soit pratiqué à haute intensité, pour rester en bonne santé ou pour le plaisir, le sport est un vrai facteur d’épanouissement et de progression. 

Retrouvez les histoires de nos collaborateurs sportifs :

Elys Lai

Stéphane Pusiol

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