Comment le sport influence-t-il la vie professionnelle ? Découvrez l'histoire de Stéphane, Champion de France de saut en longueur

Publié le 22 avril 2024

3 minutes

Pour Air Liquide, 2024 est une année placée sous le signe du sport. L’occasion de partir à la rencontre de nos collaborateurs passionnés de sport pour comprendre les bénéfices qu’ils en retirent pour leur vie professionnelle. À Singapour, nous avions rencontré Elys Lai, Responsable Service après-vente et plongeuse. Faisons aujourd'hui connaissance avec Stéphane Pusiol, sept fois champion de France de saut en longueur catégorie master (au-dessus de 35 ans). Responsable Production Primaire chez Air Liquide à Paris, il nous parle de sa relation au sport, la recherche de performance et l’importance du collectif.

Il y a une douzaine d’années, à 38 ans, Stéphane pousse la porte du club d’athlétisme de Savigny-sur-Orge en région parisienne, où il vit, et renoue avec le sport qu’il avait délaissé à son entrée dans la vie active. Séduit par l’ambiance et la diversité des profils, il adhère au club et se spécialise dans le sprint (100 et 200 mètres) et le saut en longueur.

Les entraînements sont collectifs avec un groupe d’une quinzaine d’athlètes, femmes, hommes, jeunes ou seniors, tous milieux sociaux confondus. Cette diversité est ce qui lui plaît le plus dans la pratique, et qu’il retrouve chez Air Liquide, où il a passé la majeure partie de sa carrière. Il apprécie particulièrement l’esprit d’équipe et le collectif dans ce sport pourtant individuel : « Ce qui nous motive tous, c’est de passer de bons moments. On dit que l’athlétisme est un sport ingrat parce que c’est beaucoup d’efforts et peu de récompenses, c’est vrai, les séances peuvent être très dures, mais comme nous nous entraînons ensemble, on endure, mais en rigolant ».

Stéphane souligne aussi que le sport lui permet de s’intéresser aux autres et de briser la glace au travail. « J’aime bien connaître les hobbies et les challenges de mes collègues, c’est une manière de se connecter et de s’épanouir dans la sphère professionnelle », analyse-t-il.

Sa pratique est intense (deux heures trois fois par semaine) et les compétitions fréquentes. « J’aime participer à des championnats car ils  me permettent de me mesurer aux autres, de voir comment je réussis et comment je maintiens ma performance. C’est comme dans la vie professionnelle, il y a des concurrents, que l’on respecte, mais gagner et arriver premier grâce à notre travail est une vraie récompense. »

Son plus beau souvenir en athlétisme ? « La première fois où j’ai été champion de France de saut en longueur en 2019, dans ma catégorie master. Depuis, j’ai été sept fois champion de France et trois fois vice-champion de France. » Et Stéphane ne compte pas s’arrêter là : « Je me fixe comme prochains objectifs d’améliorer mes performances en sprint et de monter sur un podium dans cette discipline. Et me mettre au triple saut ! » Des challenges accessibles, pour cet athlète qui a coutume de dire que « rien n’est impossible quand on décide d’y mettre l’énergie nécessaire ».

Cela prouve qu’avec un état d’esprit positif, un mental d’acier et une équipe soudée, tout est possible !

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