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Le saviez-vous ? Air Liquide et l’hydrogène, une histoire de longue date

Publié le 10 mars 2022

3 minutes

L’hydrogène, on en entend beaucoup parler en ce moment, mais concrètement, d’où vient-il ? De quoi est-il composé ? Et quelles sont les applications possibles de ce gaz en France et dans le monde ? Retrouvez une série de questions/réponses pour mieux comprendre ce sujet d’actualité et ses enjeux.

Qu'est-ce que l'hydrogène ?

L'hydrogène a été découvert en 1766 par Henry Cavendish. Il doit son nom à Antoine Laurent de Lavoisier, du grec « hydro », « eau » et « genen », « engendrer ». Grâce à la simplicité de son atome, composé d’un proton et d’un électron, il est le plus léger de tous les éléments chimiques.

Quand la production d’hydrogène a-t-elle commencé pour Air Liquide ?


On présente souvent l’hydrogène comme un nouveau vecteur énergétique, pourtant on le connaît déjà depuis plusieurs siècles. Au XIXe siècle, l’hydrogène servait déjà pour éclairer les villes. Et du côté d’Air Liquide, cela fait déjà plus de 50 ans que nous avons développé un savoir-faire unique dans la gestion de l’ensemble de la chaîne de l’hydrogène, de la production à la distribution en passant par le stockage.

De l’hydrogène pour réduire les émissions de nos industries ?

On parle souvent de l’hydrogène comme vecteur d’énergie propre dans le secteur des transports. Mais saviez-vous qu’il peut aussi contribuer à décarboner certains procédés industriels ? Dans le domaine de la métallurgie par exemple, il est possible de remplacer le charbon, très polluant, utilisé pour produire de l’acier, par de l’hydrogène. C’est ce qu’entreprend le Groupe Thyssenkrupp Steel, leader mondial des aciers plats au carbone laminés. Avec Air Liquide, le sidérurgiste allemand vise la réduction de 20 % des émissions de dioxyde de carbone dans ses hauts-fourneaux de la Ruhr, tout ça grâce à l’hydrogène !

Une révolution pour nos modes de transports ?

Si le déploiement des véhicules hydrogène pour les particuliers est encore limité dans le monde, l’hydrogène connaît un véritable essor dans nos transports en communs, ainsi que dans la mobilité “lourde”. Des taxis parisiens et des bus versaillais roulent par exemple déjà à l’hydrogène, ce qui devrait aussi être le cas de centaines de milliers de camions dans le monde d’ici 2030.

Et la prochaine étape de développement démarre, celle des trains et des avions :

  •  L’hydrogène ferroviaire représente ainsi une belle perspective de déploiement, quand on sait que 70% du réseau ferroviaire européen n’est pas encore électrifié
  •  Pour l’aviation, Air Liquide s’est engagé dans le développement d’infrastructures hydrogène dans les écosystèmes aéroportuaires, en attendant un premier avion commercial à hydrogène, annoncé pour 2035

Que rejettent les véhicules à hydrogène ?

Seulement de l’eau ! Il s’agit de véhicules à motorisation électrique intégrant une pile à combustible qui transforme l’hydrogène en électricité.

Résultat : zéro CO2 émis et zéro bruit.

Quelles perspectives pour le marché de l’hydrogène ?

Selon une étude du Conseil de l’Hydrogène, le marché de l’hydrogène pourrait représenter 2 500 milliards d’euros dans le monde en 2050.
Plus de 15 pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord ont intégré l’hydrogène dans leurs stratégies nationales avec des plans de relance significatifs. À son niveau, Air Liquide a indiqué en mars 2021 viser au moins un triplement de son chiffre d’affaires lié à l’hydrogène d’ici 2035, ainsi que des investissements d’environ 8 milliards d’euros dans la chaîne de valeur de l’hydrogène bas carbone à même échéance.